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QUI SUIS-JE ?

 

Je suis née à Epinal, capitale des Vosges et de l’imagerie. Les Vosges, ce fut ma vie d’enfant. Mon père, issu d’un milieu modeste, était un grand romantique doté d’un sourire charmeur et avait le regard aimant. Il épousa ma mère en 1975, une jeune femme de bonne famille, belle et cultivée, très grâcieuse et élancée.

Mon père, à l’époque d’allure plus « pâtre grecque » qu’homme d’affaire tel que je l’ai connu, su au premier regard que cette femme serait la sienne, bien qu’il la jugeât alors snob et hautaine.

Pour ma mère, il était à l’opposé de ce qu’elle attendait. Motard, les cheveux longs, les bras couverts de cambouis, il était pour elle un vadrouilleur qui ne connaissait pas le savon et n’avait pas d’éducation. Mais l’amour n’a pas de loi, et les préjugés font partie de l’homme. Aussi, c’est par un soir d’été que le hasard les rapprocha. Ils discutèrent longtemps tous les deux, assis sur des marches en pierre à la froideur de la nuit. Elle découvrit en lui un jeune homme aimant et intelligent, et lui une belle femme simple et cultivée. Ils se marièrent alors et eurent deux enfants.

Je suis née le 28 septembre 1979 à Epinal, mais grandis dans un village nommé Villoncourt, peuplé de 96 habitants à 30km de ma ville natale. A l’âge de 9 ans, mon père nous fit la surprise d’acquérir un camping-car. Un superbe Chausson Accapulco 44. Une antiquité aujourd’hui, dont personne ne voudrait. Mais il faut dire qu’à l’époque, un camping-car c’était l’aventure. On n’en voyait pas beaucoup, et pour la rêveuse que j’étais, c’était un privilège qui m’emmènerait, mes rêveries et moi, vers mes mondes imaginaires que je m’inventais lors de nos nombreux voyages et qui me permettais d’échapper à l’école, moi, éternelle pensive pour qui 4 murs et un pupitre étaient une prison.

Aussi, je passai la majeure partie de mon enfance dans les hautes Vosges, à faire de longues promenades dans ces petites montagnes, à manger de tofailles et à ceuillir des brimbelles, puis admirer depuis la capucine, au moment du coucher, les étoiles et les lucioles par la petite fenêtre rectangulaire. Telle fut ma vie d’enfant : voyages au bout du monde et contes de fées que je m’imaginais vivre.

Les années passèrent et d’études en études, plus infructueuses les unes que les autres, je me retrouvai secrétaire à 29ans dans la société de mon frère. 10 ans auparavant, dans cette période où l’on se cherche, j’avais fait mes premiers pas vers la photographie – un domaine qui m’attirait énormément puisque j’avais eu en exemple cette figure paternelle qui vivait un appareil à la main, et qui avait rempli d’innombrables albums dans lesquels j’aimais me perdre en repensant à ma vie d’enfant rêveuse. C’est donc heureuse qu’un jour je franchis le pas d’une petite boutique « souvenirs photo », et que je leur demandai courageusement la possibilité d’effectuer un stage pour découvrir le métier. Malheureusement, je fus relayée au rang de « rangeuse de souvenirs en pochette » et cela m’appris seulement que les stagiaires étaient bien utiles… Je repense alors à ce moustachu d’Hercule Poirot, qui avec raison a dit un jour « l’inventeur de la photographie est responsable de bien des maux ».

Mais les années passées, mon attirance pour la photo grandissait malgré tout. Et mon métier m’avait au moins permis de m’offrir mon premier appareil. Il ne vendait pas du rêve ce vieux boitier, et il n’était pas grand-chose… mais moi, je venais de découvrir mon métier, ma passion, mon amour de toujours.

Tout en gardant mon emploi, je fis mes débuts en photographiant des animaux. Puis des oiseaux je passai aux gens croisés dans les rues, et j’osai enfin demander à des amies de poser pour moi. De mois en mois, je progressais en écoutant beaucoup les conseils d’autres photographes. D’amatrice, je passai alors en professionnelle, ce qui fut une période très enrichissante et une aventure encore plus grande que toutes celles que j’avais vécues.

Mais les aléas de la vie changèrent la mienne. Je quittai ce métier de secrétaire, par une sorte de hasard désiré, et je me consacrai exclusivement à la photographie.

Aujourd’hui, près de 13 ans plus tard, j’exerce toujours cette passion qui me permets d’exprimer qui je suis au travers de mes clichés, et d’échanger avec les gens qui m’entourent, moi la grande bavarde !

Capter le moment, rendre éternelle cette seconde d’une vie, créer ce petit plus telle est ma vie d’artiste. Être au plus proche de vous et avoir votre confiance, vous accompagner dans l’un des moments les plus importants de votre vie, est un véritable cadeau que vous me faites, et je ferai tout pour en être à la hauteur.

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Nathalie Boileau - Photolor

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